Quel statut choisir pour un consultant informatique ?

Lorsque vous décidez de devenir consultant informatique, il faut nécessairement faire le choix d’un statut juridique. C’est ce dernier qui précise même les différentes formalités d’immatriculation de votre entreprise, et qui permet d’exercer votre activité dans un cadre bien défini. Chaque statut a ses spécificités, ses avantages et ses contraintes qui doivent être étudiés avec soin avant de se lancer. Découvrez ici les différents statuts juridiques auxquels peut se prévaloir un consultant informatique.

Le portage salarial

C’est un statut juridique idéal pour commencer comme consultant informatique. Il permet au consultant de travailler de façon indépendante tout en étant considéré légalement comme salarié. Il a la possibilité de choisir ses tâches, le temps et l’organisation de son travail. Il est payé chaque mois et est sous la responsabilité de la société qui le prend en charge. Il bénéficie des différents avantages d’un salarié dans leur intégralité, et doit toutefois reverser toutes ses charges salariales. La société de portage effectue également un suivi de l’entrepreneur s’il veut se former ou effectuer des missions pour des particuliers.

La micro-entreprise

Ici, l’entrepreneur travaille seul. Ce statut a l’avantage d’être ouvert à un grand nombre de personnes. Les conditions de création sont simples et faciles. Cette forme d’entreprise permet d’axer ses efforts principalement sur le travail professionnel à effectuer et moins sur la direction même de l’entreprise. Les périodes au cours desquelles l’activité n’a pas rapporté de gain, le consultant n’est pas obligé de payer les différentes charges sociales. Toutefois, dans ce type d’entreprise, les biens du propriétaire ne sont pas distincts de ceux de l’entreprise. Si les avoirs de l’entreprise ne suffisent pas à rembourser une dette, les biens du dirigeant seront prélevés pour un remboursement total.

L’entreprise individuelle à responsabilité limitée

L’entrepreneur travaille toujours de façon individuelle. Elle est différente du statut de micro-entreprise sur deux principaux plans. Premièrement, contrairement à cette dernière, elle n’a pas un plafond de revenus au-dessus duquel elle ne doit pas aller. Peu importe les bénéfices de l’entreprise, elle garde son statut. En second lieu, l’entrepreneur et son entreprise possèdent des biens tout à fait distincts. Cette deuxième différence a l’avantage de garantir la préservation des avoirs de l’entrepreneur, ceci à la condition d’avoir des comptes différents, ainsi que de faire déclarer tout bien affecté à l’activité.

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée

Cette forme d’entreprise se base sur une activité solitaire. La personne morale en question se distingue du propriétaire de l’entreprise tout en préservant les biens de l’entrepreneur. Elle nécessite d’avoir un capital et un siège destiné à l’exercice des activités. Les procédures de création de cette forme d’entreprise nécessitent beaucoup plus d’argent que dans le cas de celles qui la précèdent ; mais elles restent moins onéreuses que celles des sociétés pluripersonnelles. Le propriétaire n’est ici pas considéré comme salarié et ne jouit pas par la même occasion des avantages de ceux-ci.

Consultant intérimaire

L’intérimaire effectue des tâches n’ayant pas besoin d’un grand niveau de compétences Néanmoins, le nombre d’activités pouvant être effectuées n’est pas exhaustif. L’intérimaire a le choix entre les offres qu’il reçoit et peut décider ou non de les effectuer. Il ne peut cependant pas décider de la hauteur des rémunérations. Il est relié à la société dans laquelle elle travaille à temps partiel en tant que subordonné et doit travailler pendant un certain temps pour bénéficier de tous les avantages liés à sa situation de salarié.